En tant que directeur des membres LGBTQ2+ au Conseil de l’Atlantique de l’AFPC, je me joindrai bientôt à de nombreux autres membres de l’AFPC de la région et du reste du Canada et à des gens un peu partout dans le monde pour souligner la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Je vous invite à unir votre voix à la mienne pour célébrer notre diversité et promouvoir les droits des LGBTQ2+ en tant que droits de la personne.
Cette journée est soulignée chaque année, le 17 mai, au Canada et dans divers autres pays. C’est une importante occasion de faire pression sur les dirigeants et dirigeantes pour la reconnaissance des droits des LGBTQ2+. C’est en 2004 qu’on a fait du 17 mai une journée pour réclamer des politiques publiques justes et équitables pour les LGBTQ2+. En 2016, on a célébré la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie dans plus de 132 pays.
Ces pays ont profité du 17 mai pour décrier la violence et la discrimination dont est victime la communauté LGBTQ2+ de par le monde. Encore aujourd’hui, des membres de cette communauté sont victimes d’atrocités. Dans certains pays, ils sont poursuivis en justice, emprisonnés et même tués en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leur expression de genre. Même dans notre propre pays, voire dans notre propre région, la communauté LGBTQ2+ continue de faire l’objet de discrimination sous diverses formes.
Un peu d’histoire : Il y a longtemps, le 17 mai était la « journée des gais » en Allemagne. On écrivait cette date « 17.5 » en référence à l’article 175 du code pénal allemand, qui criminalisait l’homosexualité. Les hommes gais étaient parfois appelés « les 175es ».
Le triangle rose est étroitement lié à l’identité des personnes LGBTQ2+. D’abord insigne de la honte, il devient le symbole positif d’une identité assumée. Dans l’Allemagne nazie des années 1930 et 1940, le triangle rose sert à identifier les prisonniers des camps de concentration arrêtés pour homosexualité. Dans les années 1970, il est réhabilité et devient le symbole de la lutte contre l’homophobie. Il représente aujourd’hui, pour l’ensemble de la communauté LGBT2+, la Fierté gaie et le mouvement de défense des droits des personnes LGBTQ2+. Dans les années 1990, on s’est mis à utiliser le triangle rose entouré d’un cercle vert pour indiquer, dans les lieux de travail et les écoles, les endroits sûrs pour les personnes LGBTQ2+.
L’union fait la force : travaillons tous et toutes ensemble pour assurer la sécurité de notre communauté! Et surtout, n’abandonnons pas notre lutte, même si la COVID-19 semble en voie de devenir une maladie endémique. Certaines collectivités célébreront la Fierté en personne cette année. Tant et aussi longtemps que nos membres LGBTQ2+ seront victimes de discrimination, nous continuerons à déployer des moyens de pression pour que justice soit faite.
En toute fierté et solidarité,
Wayne Kelley
Directeur représentant les membres LGBTQ2+ de l’Atlantique