Maison de transition Harbour : impasse dans les négociations

BRIDGEWATER (N.-É.) – C’est l’impasse dans les négociations pour le renouvellement de la convention collective des membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada à la Maison de transition Harbour, un refuge temporaire pour les femmes victimes d’agression et leurs enfants. Les employées peuvent entamer la grève dans les prochaines semaines. Rappelons que la convention collective est échue depuis le 30 septembre 2019.

Voici les questions en suspens : 

  • L’employeur veut obliger les employées à être « en disponibilité » une semaine complète chaque mois. 
  • L’employeur s’attend à ce que les employées exercent les fonctions de la gestionnaire lorsqu’elle n’est pas là.
  • L’employeur veut éliminer l’augmentation économique existante de 2 % qui est versée au moment de la signature de la convention collective.

Bailee Skinner, présidente de la section locale 80030 résume la situation : « Nous avons été embauchées pour autonomiser les femmes et leur apprendre l’importance du consentement et du droit de choisir. Nous n’avons pas été embauchées pour exercer des fonctions de gestion et nous ne devrions pas être obligées d’effectuer ces tâches sans y consentir d’abord. Ce comportement va à l’encontre des valeurs principales que nous défendons pour nos clientes.

« Nous travaillons extrêmement fort dans un milieu très stressant. Et nous nous sommes engagées personnellement à protéger et soutenir ces femmes et ces enfants qui fuient la violence. Pour continuer à leur venir en aide, nous avons besoin de repos et de temps pour nous ressourcer. »

Dans les prochains jours, les membres du syndicat vont intensifier leurs actions pour rallier plus d’appuis au sein de la communauté et pour rappeler à l’employeur de prêcher par l’exemple.

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Renseignements :
Sébastien Bezeau, agent régional d’action politique et de communications, AFPC 909‑240-2222, bezeaus@psac-afpc.com