Les membres de l’AFPC ont tout mis en œuvre pour que les demandes des Canadiens et Canadiennes soient traitées en priorité durant cette crise sans précédent.
Il est temps que le gouvernement fédéral règle cette situation.
Ailleurs au Canada, on a reconnu que les fonctionnaires avaient besoin de stabilité et d’un salaire équitable durant cette pandémie. Le gouvernement de l’Ontario a négocié et conclu une entente dès les premières semaines de la pandémie avec les syndicats des enseignantes et enseignants de la province. Le gouvernement du Québec est à la table de négociation avec les syndicats qui représentent plus de 500 000 fonctionnaires provinciaux. Même les plus grands employeurs fédéraux, comme Postes Canada, ont conclu une entente provisoire avec les membres de l’AFPC il y a quelques jours.
En réponse à la pandémie, le gouvernement fédéral a mis en œuvre des changements massifs à la vitesse de l’éclair dans l’ensemble de la fonction publique (avec l’aide des membres de l’AFPC), mais il refuse toujours de conclure cette ronde de négociations, un exercice pourtant relativement moins complexe.
Le gouvernement fédéral n’a aucune raison de retarder les choses. La population canadienne a besoin d’une fonction publique stable qui est convenablement soutenue en ces temps difficiles. Il est indéniable que nos membres méritent que leur droit fondamental à une convention collective équitable soit respecté.
N’oublions pas que ces travailleuses et travailleurs continuent à subir les conséquences néfastes du fiasco Phénix qui dure depuis quatre ans et qu’ils n’ont toujours pas obtenu réparation pour toutes ces difficultés.
Nous exhortons le gouvernement fédéral à faire revenir ses négociateurs à la table de négociation avec le mandat de conclure un règlement équitable dans l’intérêt des membres de l’AFPC et de l’ensemble des Canadiens et Canadiennes.