La Journée du souvenir trans est née d’une veillée organisée en 1999, à la mémoire de Rita Hester, femme transgenre tuée l’année précédente. Rita Hester était très active et bien connue au sein de la communauté trans de Boston, dans le Massachusetts.
La violence envers les personnes trans et de genre non conforme, surtout les trans noires, brunes et latino-américaines, atteint des proportions épidémiques. L’année dernière, 375 personnes trans et de divers genres ont été tuées dans le monde, le plus lourd bilan annuel jamais enregistré. Jusqu’à présent, aux États‑Unis, on compte au moins 57 décès liés à cette épidémie de haine. Depuis qu’on a commencé à tenir des statistiques à ce sujet, on constate que ce sont les membres de cette communauté qui sont le plus souvent victimes d’une mort violente. Je dis « au moins », parce que le bilan est sans doute beaucoup plus élevé : nombre de victimes sont morinommées ou mégenrées, ou leur décès n’est même pas signalé.
En cette journée de deuil et de commémoration, il importe également de réfléchir aux contributions apportées à la communauté transgenre et à sa capacité de survie face à l’adversité.
Une veillée à la chandelle est la façon la plus courante de souligner la Journée du souvenir trans. Cette année, nous pouvons enfin nous recueillir en personne et témoigner de la force du nombre en assistant aux activités organisées un peu partout au pays.
En tant que directeur des membres 2SLGBTQIA+ de l’AFPC-Atlantique, je vous invite à consulter les horaires des veillées et des activités de la Journée du souvenir trans dans votre région. Prudence, force et fierté!
En toute fierté et solidarité.
Le directeur des membres 2SLGBTQIA+ de l’AFPC-Atlantique,
Wayne Kelley